L’urgence d’enrayer la mortalité des jeunes sur les routes et de renforcer l’éducation routière
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans. Pour Me Romy Collard-Lafond, avocate de victimes, “il est urgent, pour enrayer cette tendance, que la lutte contre l’insécurité routière soit plus que jamais une des priorités des pouvoirs publics. L’accident de la route est un drame humain évitable”.
Sécurité routière : les plus exposés paient le prix fort
En octobre 2022, 295 personnes sont décédées sur les routes. Si ce chiffre est en légère baisse par rapport à octobre 2021, il représente une hausse de 15 % par rapport à 2019 (38 tués de plus). « On retrouve les chiffres désastreux de l’été », observe Maître Romy Collard -Lafond, « mais surtout les plus exposés sur la route paient le prix le plus fort ».
Drame de Millas : La conductrice du bus scolaire condamnée, des victimes éprouvées par l’annonce d’un appel de la défense
Alors que la conductrice du bus scolaire qui, le 14 décembre 2017, était entré en collision avec un train au passage à niveau de Millas, a été condamnée ce jour à 5 ans de prison assortis d’un sursis simple de 4 ans, ses avocats ont annoncé interjeter appel. Pour Maître Vanessa Brandone, “ce sont de nouvelles souffrances infligées aux victimes”. Le drame avait coûté la vie à 6 enfants, et plusieurs autres collégiens avaient été gravement blessés.
Le portable au volant : nouveau fléau
L’utilisation du téléphone augmente chez tous les usagers de la route. Elle est particulièrement alarmante chez les chauffeurs de poids lourds, les cyclistes et les piétons. C’est le résultat de la dernière étude des comportements publiée par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONISR).
Baisse des victimes de la route en septembre 2022, mais une mortalité des jeunes inquiétante
Les chiffres de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONISR) font état d’une baisse sensible du nombre de victimes de la route par rapport à septembre 2021. Seule la mortalité des jeunes ne diminue pas et cette baisse générale intervient après un début d’année catastrophique pour la sécurité routière.
Combattre la mort en moto sur les routes corses
Alors que l’insécurité routière diminue régulièrement sur les routes françaises depuis 10 ans, la Corse connait depuis 2019 une forte augmentation des accidents et du nombre de victimes. Ces dernières sont principalement des jeunes et des conducteurs de moto.
Procès du drame de Millas – Le cabinet Jehanne Collard et Associés assistera des victimes au procès qui s’ouvre le 19 septembre à Marseille
Le 14 décembre 2017, à la veille des fêtes de Noël, le drame de Millas a plongé la France dans l’horreur :
6 enfants arrachés à leurs familles, 17 autres gravement blessés, marqués à vie.
Le cabinet Jehanne Collard et Associés a accompagné trois familles de victimes depuis le début. Le cabinet, et plus particulièrement, Me Vanessa Brandone, avocate associée, représente plusieurs parties civiles au procès, qui s’ouvre le 19 septembre à Marseille.
Hausse de la mortalité routière en juillet 2022, la nécessité vitale à la prévention
L’Onisr a répertorié 377 morts sur les routes françaises (métropole et outre-mer) en juillet 2022, en hausse de 8,96 % par rapport à juillet 2021. Pour Me Romy Collard-Lafond, “face à ce désastreux bilan, au-delà des mesures répressives, il est nécessaire de convaincre une opinion qui ne semble pas avoir pris toute la mesure des risques liés en particulier aux nouvelles mobilités urbaines”.
Le scandale des enfants en situation de handicap sans école
L’accès à l’école, un droit ! Pourtant, les droits des élèves en situation de handicap sont toujours bafoués. Des enfants scolarisés seulement quelques heures par semaine, voire pas du tout. Ces élèves qui ont le plus besoin d’être accompagnés sont écartés des dispositifs inclusifs qui peuvent faciliter leur scolarisation.
Toulouse : refus d’obtempérer, 4 piétons victimes
Dimanche 4 septembre, un chauffard a fauché 4 piétons, dont deux sont dans un état très grave. L’homme roulait trop vite et avait commis plusieurs infractions au Code de la route et un refus d’obtempérer. “Il
est grand temps aussi que le législateur se sente un peu plus concerné par les violences routières à commencer par le refus d’obtempérer”, déclare Me Romy Collard-Lafond.