Les usagers de deux-roues (motos, scooters, cyclomoteurs) restent surreprésentés dans la mortalité routière. Selon le bilan définitif 2024 de l’ONISR, 720 usagers de deux-roues motorisés (2RM) ont perdu la vie (dont 597 motocyclistes et 123 cyclomotoristes) et près de 5 400 ont été grièvement blessés. Plus largement, 1 victime sur 5 d’accident de la route était à deux-roues, alors que ces véhicules ne représentent qu’environ 2 % du trafic.
Derrière chaque chiffre, une vie brisée : notre rôle est de faire reconnaître l’intégralité de vos droits.
Pourquoi les deux-roues motorisés paient-ils un si lourd tribut ?
- Vulnérabilité physique : absence de carrosserie et d’absorbeurs de choc.
- Vitesse / variation de vitesses par rapport au flot automobile, favorisant les chutes et polytraumatismes.
- Angles morts et priorités mal respectées (changements de file, intersections).
- Infrastructure parfois inadaptée (marquages glissants, nids-de-poule, bordures saillantes).
Conséquence : les lésions sont souvent sévères (traumatismes crâniens, rachis, fractures complexes), avec des impacts durables sur la vie personnelle et professionnelle.
Vos droits en tant que victime après un accident de moto ou scooter
En cas d’accident impliquant un véhicule terrestre à moteur, la loi Badinter organise l’indemnisation des victimes. Conducteur, passager ou tiers (piéton, cycliste), vous pouvez prétendre à la réparation intégrale de vos préjudices (physiques, économiques, moraux), sauf cas de faute limitant ou excluant le droit du conducteur.
- Notre page dédiée : Indemnisation des accidents de moto – comment protéger vos droits ?
- En savoir plus sur l’indemnisation des accidents de la route (cadre Badinter, exceptions, pratique des assureurs) : notre guide.
- Comprendre l’expertise médicale, étape cruciale pour chiffrer vos séquelles : définition et enjeux.
- Panorama des préjudices indemnisables (nomenclature Dintilhac) : à lire ici.
Les bons réflexes tout de suite après l’accident
- Consultez en urgence et demandez un certificat médical initial. Conservez chaque document (imagerie, ordonnances, arrêts de travail).
- Rassemblez les preuves : constat/PV, photos de la scène, dommages matériels, équipements endommagés, témoignages.
- Déclarez l’accident à l’assureur dans les délais et signalez les blessures.
- Tenez un journal des douleurs et limitations fonctionnelles (utile à l’expertise).
- Ne signez aucune transaction ou offre d’indemnisation sans avis de votre avocat : une acceptation hâtive peut vous priver de sommes importantes.
- Demandez des provisions financières pour faire face aux dépenses immédiates
Comment le cabinet vous accompagne (moto / scooter)
- Audit juridique de votre dossier (responsabilités, garanties, recours).
- Stratégie d’indemnisation intégrale et assistance à l’expertise médicale avec un médecin de victimes.
- Évaluation détaillée de tous les postes de préjudices (souffrances, DFP, pertes de gains, assistance humaine, aménagements, préjudices des proches).
- Négociation ferme avec les assureurs ou action en justice si nécessaire.
👉 Pour un accompagnement ciblé « 2RM » : Indemnisation des accidents de moto
👉 Notre équipe avocats accidents de la route
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Source : ONISR — bilan définitif 2024.
Cet article d’information ne remplace pas un conseil personnalisé. Chaque situation est unique ; nous étudions votre dossier au cas par cas.
Pour aller plus loin (ressources internes)
- Avocats accidents de moto : nos actions et résultats
- Guide du droit des victimes : conseils pratiques
- Lexique du dommage corporel : comprendre les notions clés
Crédit : F.Chiche/Gemini.