Après Grenoble, la première, plusieurs villes ont décidé de limiter la vitesse des automobilistes à 30 km/h. Lille, Nantes, Rennes, Montpellier, Niort ont rapidement poursuivi le mouvement. Paris a pris la décision de rejoindre ce mouvement le 30 août dernier. Plusieurs dizaine villes françaises ont déjà entrepris de limiter la vitesse à 30 km/h. Le 6 octobre, le département des Yvelines a donné son accord pour que la ville de Poissy passe à 30 km/h y compris sur les voies départementales, la mesure sera effective à compter des vacances de la Toussaint (le 22 octobre). Tandis que d’autres, comme la ville de Bordeaux, ont planifier cette limitation de vitesse en ville à partir de 2022.
Premier avantage de cette mesure : diminuer les accidents graves de la route
Le premier bénéfice de cette mesure permettrait de diminuer les risques d’accidents de la route mortels. Il faut rappeler que la limitation de la vitesse à 30 km/h réduit de manière très conséquente l’insécurité routière. A 30 km/h, il faut en effet 13 mètres à une voiture pour s’arrêter, 18 mètres pour un camion, 38 mètres pour un car. Mais à 50 km/h, ces distances d’arrêt passent à 29 mètres pour ne voiture, 44 mètres pour un camion et 104 mètres pour un car. En cas de choc, la gravité est beaucoup plus importante. Le risque de décès est multiplié par 9 dans un choc avec un piéton ou un cycliste quand on passe de 30 à 50 km/h. Et la probabilité de mourir du choc croit en flèche vers les 80 % quand on passe dépasse les 30 km/h vers les 50 km/h. Lors d’un choc avec un piéton ou un cycliste à 50 km/h le risque de décès est multiplié par 9 par rapport à un choc à 30 km/h.
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