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C’est en 2006 que les pouvoirs publics ont donné une définition à l’accessibilité :

« L’accessibilité permet l’autonomie et la participation des personnes ayant un handicap, en réduisant, voire supprimant, les discordances entre les capacités, les besoins et les souhaits d’une part, et les différentes composantes physiques, organisationnelles et culturelles de leur environnement d’autre part. L’accessibilité requiert la mise en œuvre des éléments complémentaires, nécessaires à toute personne en incapacité permanente ou temporaire pour se déplacer et accéder librement et en sécurité au cadre de vie ainsi qu’à tous les lieux, services, produits et activités. La société, en s’inscrivant dans cette démarche d’accessibilité, fait progresser également la qualité de vie de tous ses membres. ».

Un point d’histoire : L’accessibilité aux personnes handicapées pour les établissements recevant du public est un des problèmes dit « public ». Il est inscrit au calendrier du gouvernement français depuis 1975 depuis l’adoption de la loi n°75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes subissant un handicap.

Il faudra en fait patienter jusqu’à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances et des droits, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, précisément avec son article 45 et aussi ses décrets d’application du 21 décembre 2006, entrant en vigueur le 1er juillet 2007, et l’arrêté relatif aux prescriptions techniques du 15 janvier 2007 pour avoir un contexte de textes législatifs, techniques et réglementaires, contraignants et en faveur des handicapées.

Une égalité donc d’accès pour toute personne handicapée dans les 10 ans : c’est l’objectif que s’est donnée la France en février 2005. Cette accessibilité doit concerner tous les établissements publics ou privés recevant du public ; les musées comme les écoles, les cabinets médicaux comme les commerces. Des normes strictes régissent la construction de logements neufs pour les parties communes comme pour les appartements afin qu’ils soient accessibles. Les services de transports devaient faciliter l’accueil des personnes à mobilité réduite. Plus de quinze après, le chantier colossal de l’accessibilité est loin d’être achevé. Devant les difficultés financières, beaucoup d’obligations et de normes ont été revues à la baisse. Beaucoup de dérogations pour impossibilité technique ou disproportion financière ont été accordées. De nouveaux agendas de travaux ont été mis en place. Plus de 700 000 établissements y sont engagés.

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