Les atteintes à la moelle épinière ou blessures médullaires ravagent les vies. Rappelons qu’elles affectent cette partie de notre système nerveux central qui transmet les sensations et commande les membres. Selon la hauteur de la lésion sur la colonne vertébrale, ce sera une paraplégie (lésion basse) ou une tétraplégie (lésion haute). Et la sévérité des conséquences dépendra aussi de l’importance des lésions. Chaque cas est différent, chaque victime subira des handicaps spécifiques.
Partir de la réalité vécue par chaque victime tétraplégique ou paraplégique
Pour la médecine, la gravité des blessure médullaires s’apprécient à travers des batteries de tests : MIF, SCIM, QIF, échelles de qualité de vie, etc. Leur validité, leur pertinence sont discutées à longueur de publications spécialisées. Mais quelle que soit leur qualité, ces scores de tests ne diront jamais la réalité vécue concrètement pas la victime. Perte d’un emploi, d’une carrière, de loisirs, de passions sportives. Mais aussi perte d’autonomie quotidienne, de relations, de multiples petites libertés particulières à chacun.
Ces atteintes médullaires ne sont pas rares. Accidents de la circulations, chutes, accidents du travail, on dénombre en France 1.000 nouveaux cas par an. L’expérience acquise depuis 30 ans par notre cabinet dans l’indemnisation de ces victimes nous a enseigné qu’un des enjeux majeurs concerne l’évaluation de l’aide humaine. Car, même avec toutes les aides techniques, un véhicule adapté, un logement aménagé, il reste quantité de tâches quotidiennes impossibles à accomplir seul : tâches ménagères bien sûr mais aussi habillement, hygiène quotidienne, assistance à la selle, suivi médical, obligations administratives et parfois surveillance nocturne.
Définir précisément l’aide nécessaire avec nos équipes de médecins et d’ergothérapeutes
Si l’aide nécessaire n’est pas parfaitement définie et indemnisée, les difficultés quotidiennes s’accumulent et engendrent inévitablement, troubles psychologiques, perte de dignité, aggravation de l’état de la victime. En face d’elle, l’assureur n’a pas les mêmes préoccupations. Il n’a qu’une logique comptable et des barèmes fixés à l’avance. Sans l’assistance d’un avocat spécialisé qui maitrise parfaitement l’indemnisation des paraplégiques et tétraplégiques, l’aide humaine risque fort d’être sous -évaluée.
- Fort de sa longue expérience, notre cabinet prépare avec les victimes chaque étape de ce processus.
L’analyse de la journée type de la victime. C’est sur elle que se basera l’expert pour chiffrer les besoins en aide humaine. Elle est trop souvent bâclée ou incomplète. Pour qu’elle soit fidèle au vécu de chaque personne, il faut soigneusement la préparer en amont avec nos équipes de médecins-conseil et d’ergothérapeutes. - Insister sur le fait que des interventions de différentes natures peuvent se chevaucher au cours d’une même journée. Et que le vécu d’une victime ne peut pas se réduire au déroulement d’une seule journée.
L’aide familiale ne doit pas être décomptée de l’indemnisation
- Refuser que l’aide familiale et bénévole soit décomptée des besoins indemnisables. La Cour de cassation l’a confirmé : la victime n’est pas tenue de présenter des factures de tierce personne pour prouver l’aide dont elle a besoin.
- Obtenir, en transaction ou devant le juge, une indemnisation sur la base de taux horaires réalistes, tenant compte des prix réels du marché et des différentes fonctions remplies par les tierces personnes.
Besoin d’aide ou d’un conseil ? Contactez-nous
Si vous ou l’un de vos proches avez été victime, n’hésitez pas à nous contacter pour une première analyse de votre situation.
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Indemnisation des dommages d’une victime d’accident corporel et Préjudices indemnisables
Avocat accident de la route